La vie de Joseph Humbertus Pilates, l’inventeur de la méthode Pilates, est en elle-même une histoire qui pourrait être la base d’un scenario de film ou d’un roman.
L’histoire commence donc en décembre 1883 en Allemagne près de Düsseldorf, où naît Joseph, qui est loin d’être un bébé en pleine santé. Enfant fragile et chétif, il souffre d’asthme, de rachitisme et de rhumatisme articulaire… Fils d’un gymnaste de haut niveau et d’une mère naturopathe, il commence pourtant très tôt, pour retrouver la santé, à se concentrer sur des techniques de respiration et à étudier l’anatomie et le mouvement, en observant notamment les animaux. Il devient très sportif et sa forme physique lui permet même de poser pour des planches d’anatomie à 14 ans. Il étudie le yoga et différents arts martiaux (peu connus à l’époque en Europe), qu’il incorpore à la gymnastique, à la boxe et à la lutte gréco-romaine. Devenu entraîneur et athlète réputé en tant que plongeur et gymnaste, Joseph déménage en 1912 en Angleterre où il boxe professionnellement et enseigne l’auto-défense dans les écoles de police et à Scotland Yard.
La première guerre mondiale vient mettre un point d’arrêt à ce début de carrière prometteur et le conduit dans un camp d’internement sur l’Île de Man, prisonnier en tant qu’étranger ennemi. Malgré les conditions difficiles, c’est pourtant là qu’il met en place les fondements de la méthode Pilates telle qu’elle est connue aujourd’hui. Il enseigne les exercices qu’il conçoit à ses compatriotes internés et développe le concept de ses « machines » en démantelant un lit de l’hôpital du camp sur lequel il attache les ressorts du sommier pour l’utiliser à des fins de rééducation. Une fois libéré, il retourne en Allemagne et continue de former des policiers à Hambourg, tout en travaillant également avec des experts de la danse.
En 1923, il décide d’émigrer aux Etats-Unis et rencontre, pendant le voyage en bateau, Clara, infirmière de profession, qui deviendra sa compagne de vie et de travail. Ils s’installent à New-York et ouvrent sur la Huitième Avenue un « studio » Pilates, dans lequel ils enseignent la méthode de conditionnement physique de Joseph qu’ils appellent « contrology ». L’accent est mis sur la respiration, la posture, le redéveloppement harmonieux des muscles posturaux, sur des mouvements effectués sans hâte mais avec une précision parfaite ainsi que sur un accord entre le mental et le physique dans l’approche de la pratique. Cette méthode alors révolutionnaire rencontre rapidement un vif succès, notamment auprès des danseurs des compagnies new-yorkaises. L’une de ces danseuses, Romana Kryzanowska, viendra se soigner puis étudier et enseigner au Pilates studio aux côtés de Joseph et Clara, dont elle prendra ensuite la succession. Les cours du studio seront suivis par nombre de disciples, qu’on appelle les « elders » (« anciens »), qui développeront ensuite la méthode aux quatre coins du monde, mais la dimension thérapeutique du travail de Joseph ne sera pas reconnue par la communauté médicale de son vivant.
Joseph Humbertus Pilates s’éteint à New York en 1967 à l’âge de 83 ans, après avoir dédié sa vie au bien-être et la santé d’autrui, et enseigné dans leur studio pendant plus de 40 ans. Il y a beaucoup d’incertitudes concernant les conditions de sa mort, mais l’histoire dit qu’il serait mort des suites d’une intoxication à la fumée alors que le studio prenait accidentellement feu…
La vie de Joseph Humbertus Pilates, l’inventeur de la méthode Pilates, est en elle-même une histoire qui pourrait être la base d’un scenario de film ou d’un roman.
L’histoire commence donc en décembre 1883 en Allemagne près de Düsseldorf, où naît Joseph, qui est loin d’être un bébé en pleine santé. Enfant fragile et chétif, il souffre d’asthme, de rachitisme et de rhumatisme articulaire… Fils d’un gymnaste de haut niveau et d’une mère naturopathe, il commence pourtant très tôt, pour retrouver la santé, à se concentrer sur des techniques de respiration et à étudier l’anatomie et le mouvement, en observant notamment les animaux. Il devient très sportif et sa forme physique lui permet même de poser pour des planches d’anatomie à 14 ans. Il étudie le yoga et différents arts martiaux (peu connus à l’époque en Europe), qu’il incorpore à la gymnastique, à la boxe et à la lutte gréco-romaine. Devenu entraîneur et athlète réputé en tant que plongeur et gymnaste, Joseph déménage en 1912 en Angleterre où il boxe professionnellement et enseigne l’auto-défense dans les écoles de police et à Scotland Yard.
La première guerre mondiale vient mettre un point d’arrêt à ce début de carrière prometteur et le conduit dans un camp d’internement sur l’Île de Man, prisonnier en tant qu’étranger ennemi. Malgré les conditions difficiles, c’est pourtant là qu’il met en place les fondements de la méthode Pilates telle qu’elle est connue aujourd’hui. Il enseigne les exercices qu’il conçoit à ses compatriotes internés et développe le concept de ses « machines » en démantelant un lit de l’hôpital du camp sur lequel il attache les ressorts du sommier pour l’utiliser à des fins de rééducation. Une fois libéré, il retourne en Allemagne et continue de former des policiers à Hambourg, tout en travaillant également avec des experts de la danse.
En 1923, il décide d’émigrer aux Etats-Unis et rencontre, pendant le voyage en bateau, Clara, infirmière de profession, qui deviendra sa compagne de vie et de travail. Ils s’installent à New-York et ouvrent sur la Huitième Avenue un « studio » Pilates, dans lequel ils enseignent la méthode de conditionnement physique de Joseph qu’ils appellent « contrology ». L’accent est mis sur la respiration, la posture, le redéveloppement harmonieux des muscles posturaux, sur des mouvements effectués sans hâte mais avec une précision parfaite ainsi que sur un accord entre le mental et le physique dans l’approche de la pratique. Cette méthode alors révolutionnaire rencontre rapidement un vif succès, notamment auprès des danseurs des compagnies new-yorkaises. L’une de ces danseuses, Romana Kryzanowska, viendra se soigner puis étudier et enseigner au Pilates studio aux côtés de Joseph et Clara, dont elle prendra ensuite la succession. Les cours du studio seront suivis par nombre de disciples, qu’on appelle les « elders » (« anciens »), qui développeront ensuite la méthode aux quatre coins du monde, mais la dimension thérapeutique du travail de Joseph ne sera pas reconnue par la communauté médicale de son vivant.
Joseph Humbertus Pilates s’éteint à New York en 1967 à l’âge de 83 ans, après avoir dédié sa vie au bien-être et la santé d’autrui, et enseigné dans leur studio pendant plus de 40 ans. Il y a beaucoup d’incertitudes concernant les conditions de sa mort, mais l’histoire dit qu’il serait mort des suites d’une intoxication à la fumée alors que le studio prenait accidentellement feu…